Ou l'aventure singulière d'une mique locale 

et d'un cochon international

 

 

Création 2019

Une farce de Catherine Zambon

Avec Gaspard Chauvelot, Martine Costes-Souyris

et Hélène Dedryvère

Mise en scène d’Enrico Clarelli

 

Ingrédients:

    •    Une auteure (Catherine Zambon)

    •    3 comédiens ( Martine Costes-Souyris, Hélène Dedryvère, Gaspard Chauvelot )

    •    1 metteur en scène (Enrico Clarelli)

    •    Une cuisine

    •    Quelques assiettes

    •    Quelques verres 
                                                   
Temps de préparation et/ou cuisson: 55 mns

L'argument : une femme débordée par un repas qu'elle doit préparer ici-même illico presto, elle est en retard, vitupère, s'agite. Peut-être prépare-t-elle son plat : la mique, pour le public ici présent. Va savoir. Son entreprise est de plus en plus dingue car, tandis qu'elle s'agite éperdument, son projet est freiné par une assistante probablement végan et férue de quantique, un musicien picard et giron, qui est bien picard mais pas du tout musicien de cabrette traditionnelle comme elle le voulait, il est plutôt punk/rock, et il la trouble plus qu'il ne faudrait, alors que des militants de la cause animale bloquent le village en bas, et que le cochon ne cuit pas mais a été exfiltré pour vivre des jours meilleurs dans un refuge tenu secret... Bref, c'est un phénoménal bazar. Comment faire dans ce monde si plus personne ne mange la même chose ? Peut-être que tout finira par la première création de la mique végétale, faute de cochon. On rira, j'espère !”  

Catherine Zambon

Lorsque Martine m’a parlé de la mique, j’ai immédiatement songé à mettre en face à face ce qui relevait de la dite «tradition» et l’évolution de la pensée culinaire actuelle. 

Mettre en regard, de façon légère et festive, ce qui aujourd’hui fait débat dans notre société : l’industrialisation du vivant et l’élevage vertueux, l’avènement spectaculaire du végétalisme, la notion d’anti-spécisme, la souffrance et le sacrifice animal... 

J’imagine donc une fable joyeuse où le cochon se rebiffe, la tradition s’en mord les doigts et où des invités festoient harmonieusement à une même table qu’ils soient carnivores, flexitariens ou végans ! Martine adorera proposer une mique familiale en repas. Elle adorera que je la contrarie en utopiant une version végétale !

Depuis plusieurs années, j’avais le désir de reparler de cuisine. Mais avec un spectacle où il y aurait des odeurs, de vrais gestes de cuisine, où il serait question de rites, d’amour, de partage. Bref, de quoi faire s’émouvoir et saliver tout un public. 
Et après, hop, tout le monde à table !

Pourquoi la mique ? Ce n’est pas un choix anodin. Et nos mères ne sont jamais loin. Dans le Lot, la mique se prépare généralement dans nos campagnes quand on a tué le cochon en janvier ou février. Les jambons ont été emballés amoureusement comme des bonbons dans de grands torchons immaculés, la saucisse a été montée à la perche, le petit salé a été mis en réserve. Et c’est là qu’on commence à penser à la mique. On ramasse le dernier chou d’hiver dans le potager, quelques carottes, deux ou trois poireaux, un beau navet et une poignée de pommes de terre. Puis on retrousse les manches et on pétrit une pâte à pain enrichie de 2 ou 3 œufs, et je ne vous en dirai pas plus… Le reste, vous le trouverez dans notre spectacle ! 

                 Martine Costes-Souyris


Femmes et Basta !

 

Trois femmes,

un souffle,

quelques milliers de mots.

Elles sont réunies là, les femmes, sous forme de trois.

Trois comédiennes leur donnant corps et voix pour dire, plutôt trois fois qu’une, ce que la femme

était,

est,

sera,

serait!


 

 En murmures, en chansons, en dansant et déclamant, empruntant les mots d’une quinzaine d’auteurs* de tout sexe, elles vous invitent à tendre l’oreille pour écouter la femme, celle qui respire en chacun de nous, autour, partout…

 

Ne cherchez pas !

 

Dans ce cabaret minuscule, les enchaînements n’ont pas forcément de lien entre eux ou de suite logique.

 

Quoique… La femme dans tous ses états, oui, c’est le fil rouge du spectacle.

 

Nous tenons à signaler que des ressemblances avec certaines personnes se trouvant dans le public seraient purement fortuites.

* Valérie Solanas, Xavier Durringer, Denise Bonnal, Benoîte Groult, Lidia Falcon, Alain Gautré, Roland Fichet, Frédérique Camaret, Brigitte Fontaine, Boris Vian, Bernard Joyet, Françoise Hardy, Emilie Cadiou.

 

Avec : Emilie Cadiou, Frédérique Camaret et Martine Costes-Souyris sous le regard complice d’Enrico Clarelli

Lumières : Patrick Denjean

 



A TIRE D'ELLES

3. 2. 1...

"Chers auditeurs, chères auditrices, vous écoutez A tire d’Elles, la radio entièrement gérée par des femmes, des meufs, des gonzesses, des nanas et des zouz. La radio qui n’attend pas, ne célèbre pas, ne cherche pas de raisons. La radio qui se fout de Noël, de l’armistice et du 8 mars. Parce qu’ici c’est tous les jours ta fête et qu’on n’a jamais assez d’une seule journée pour dire tout ce qu’on voudrait..."

 

 

Nous sommes sur le plateau d’une émission de radio. Le public est l'auditoire présent dans le studio. Sur scène tous les éléments radiophoniques sont là: cabine de régie, micros, casques, lampe de signal... En ce jour du 8 mars où la femme est à l'honneur, l'animatrice propose une nouvelle émission dans laquelle elle invite les auditrices à venir s'exprimer au micro. Des femmes aux âges et identités multiples entrent alors pour prendre ce micro et se raconter au reste du monde. Témoignages spontanés, audacieux, parfois absurdes, toujours poétiques et percutants.

 

 

Un spectacle fait par des femmes, qui parle des femmes et un peu des hommes aussi. Sans jamais les opposer. Ici, pas d'affront. Mais une vraie envie de prendre le taureau par les cornes.

 

Avec

Emilie Cadiou,

Frédérique Camaret,

Martine Costes-Souyris

et Lila Janvier

 

Crédit Photos Patrick DENJEAN - Mercuès 46


Il est des Lou de toute sorte

 Voix de femmes dans la mêlée 14-18 La Grande Guerre vue de l’arrière et du côté des femmes

 

Ce spectacle est le résultat d’un travail de recherche et de collectage d’archives sur le Lot et d’ailleurs. Le fil conducteur de la pièce s’appuie sur l’un des ouvrages de Marcelle Capy : « Une voix de femme dans la mêlée », publié en 1916 et préfacé par Romain Rolland.

Ce pamphlet contre la guerre fut partiellement censuré dès sa sortie. La Cie de l’Echappée Belle rend hommage à cette femme, morte à Pradines en 1962, oubliée de tous, et qui fut une écrivaine, journaliste, pacifiste et féministe. Elle fut directrice de la Ligue des Droits de l'Homme et fondatrice de l'hebdomadaire La Vague.

 

« Il est des Lou de toute sorte » vise à donner vie à toutes les héroïnes entre ombre et lumière qui furent les artisans de la continuité de la vie à l’arrière pendant quatre longues années. Qui mieux qu’elles pour dire leurs hommes au front ?

Qui mieux qu’elles pour dire la réalité accablante à laquelle elles durent faire face.

 

Dire la guerre du point de vue des femmes, c’est dire l’histoire de l’arrière et notamment de toutes celles qui, loin des champs de bataille, avaient bien des champs à cultiver !


Conception : Martine Costes-Souyris et Sylvie Fumex

Mise en scène : Sylvie Fumex

Composition musicale : Emilie Cadiou

Travail vidéo : Enrico Clarelli et Patrick Denjean

Avec : Martine Costes-Souyris, Sylvie Fumex, Emilie Cadiou et Gamra Bouchrit

 



Le monde sans les enfants


Spectacle vidéo d’après dix nouvelles de Philippe Claudel

 

Pour parents accompagnés de leurs enfants…

Dix histoires à dévorer, à murmurer, à partager.

Dix manières de rire et de s’émouvoir

Dix prétextes pour penser à ce que l’on oublie et pour voir ce que l’on cache.

Dix chemins pour aller du plus léger au plus sérieux, du plus grave au plus doux.

Dix façons de se souvenir de ce qu’on a été et de rêver à ce que l’on sera.

Dix regards pour saisir le monde, dans sa lumière et dans ses ombres.

Dix raisons de rester des enfants ou de le redevenir.

Dix sourires. Dix bonheurs. Dix battements de coeur

 

Mise en scène et vidéo : Enrico Clarelli

Avec Martine Costes-Souyris et Patrick Denjean et la participation d'Enrico Clarelli



Et toi qu’est-ce que tu f(es) ?

Lecture vidéo

 

Et toi, qu’est-ce que tu fais ? Ou qui es-tu ? D’où tu viens ? Quelles sont tes attaches ? Qu’est-ce que ça représente de vivre ici sur le Causse ? En Bouriane ? Ou en bord de rivière ?

 

Nous avons eu envie de nous attarder un moment dans certains villages du Lot et de faire la causette avec quelques habitants. Aidés d’une petite caméra, nous avons parlé de travail, de la vie, d’héritages et d’à « venir », nous avons échangé quelques recettes de cuisine, parlé d’art aussi. Ils sont agriculteur, berger, artiste peintre, cuisinière, cuisinier, retraité, taxi, boulanger…

 

Ce film est le coeur d’un spectacle où l’image et le son dialoguent avec les poètes d’aujourd’hui en Quercy ou ailleurs par les voix de Martine Costes-Souyris et d’Alain Jouhanneau et son accordéon. Il est proposé pour le tout public mais aussi dans les résidences de personnes âgées.

 

Conçu par Martine Costes-Souyris et Enrico Clarelli

Musiques : Alain Jouhanneau



Les Sept jours de Simon Labrosse

de Carole Fréchette

 

Voilà un formidable pied de nez à la crise, à l’heure où il est de bon ton de parler de la désespérance économique, où il est demandé au chômeur de longue durée de devenir source de propositions en endossant le statut d’auto-entrepreneur, et où l’on ne jure que pour le secteur de l’aide à la personne. Heureusement qu’il y a des inventeurs pourvus de l’arme absolue : l’imagination. Simon est de ceux-là, de ceux qui inventent sans cesse de nouveaux métiers : flatteur d’ego, finisseur de phrases, spectateur personnel, cascadeur émotif… Acteur et spectateur de la vie ordinaire, le chômeur Simon Labrosse se bat avec fébrilité et humanité pour s’en sortir. Il vous suffit de lui donner sa chance : prenez-le à l’essai !

 

Mise en scène de Sylvie Fumex assistée de Patrick Denjean

avec Martine Costes-Souyris, Sylvie Fumex, Denis Lagrâce



Les inavouables


Spectacle Bistrot

de et mise en scène de Catherine Zambon

 

LES INAVOUABLES, c’est plus de 70 représentations à ce jour en milieu rural dans les bistrots de pays, à Toulouse, et dans les festivals : Chaînon Manquant, Aux Arts Citoyens ! à Villeneuve/Lot, Sur le Vif à Pessac avec nos amis de l’AMGC et Châlon dans la rue 2012. Trois acteurs s’installent parmi nous, prennent parole, un peu en amitié, voire en confidence. Celui-là raconte son fils renié devenu néo-nazi. Celle-ci susurre son voluptueux amour du Monsieur Propre. Un ado, penaud, clame comment il a failli tuer un homo. Ces textes – monologues de personnages divers contenant un aveu – racontent l’indicible, le non-révélé, une oralité profondément humaine, souvent drolatique, parfois trébuchante, mais toujours portée par une langue qui décale l’effroi et restitue une humanité aisée à partager. Que les propos soulèvent un non-dit familial, ou les avatars d’une vie sociale, qu’on parle de racisme ou d’homophobie, d’anorexie ou de phobie ménagère, cruauté et rire se côtoient sans complaisance. Que l’on se reconnaisse ou non dans ces propos importe peu. On est toujours peu ou prou concerné, bousculé, découvert.

 

Avec : Martine Costes-Souyris, Sylvie Fumex, Denis Lagrâce



D’un retournement l’autre

 

Comédie sérieuse sur la crise financière en quatre actes et en alexandrins de Frédéric Lordon

 

 

Le rideau s’ouvre : messieurs les banquiers, son Altesse le Président de la République, monsieur le Premier Ministre, monsieur le Gouverneur de la Banque centrale et le petit peuple des conseillers de la Cour. La pièce peut commencer : lessivés par la crise des désormais célèbres «subpraïmes» (sic), les banquiers s’apprêtent à sonner à la porte de l’État pour lui demander de mettre la main au porte-monnaie... avant que le résultat de leurs acrobaties ne fasse exploser les dettes publiques et ne conduise à la rigueur pour tous - pour tous sauf eux...

 

 

 Mise en lecture : Enrico Clarelli

Avec Delphine Alvado, Bilbo, Martine Costes-Souyris, Hélène Dedryvère

 

 


T'es pas ma mère

T’es pas ma mère d’après le roman épistolaire de Prune Berge

 

Adoptée à la naissance, Stéphanie a vingt ans quand elle reçoit une lettre de sa mère, qui a accouché sous X. La jeune femme découvre qu'elle doit compter à présent avec une autre mère et qu'il lui faudra concilier deux familles, avec leurs territoires génétiques et leurs pays dans la peau.

 

Une écriture forte sur la maternité, avec la voix de trois femmes : la mère adoptive, la mère biologique et la fille adoptée qui racontent, reçoivent, chiffonnent, répètent dans un cri ou un murmure leurs vérités cachées.

 

Prune Berge est aujourd'hui directrice du département mutimédia de Transcultura et administratrice du fonds Max Linder. Publié chez Actes Sud en 2001, T'es pas ma mère est son premier roman.

 

Avec Anne Caméron, Martine Costes-Souyris et Lila Janvier